Quand le synopsis se dépouille
Impression de début de soirée. Les choses se bousculent un peu, le temps qui coule, beaucoup de départs et d'arrivées et trop de gens en perspective. Sensation de voir le cadre affleurer sous le factice. Un matin, je me lèverai pour voir que le décor de ma fenêtre a coulé sous la pluie. Ah.
Souvenir récent à mettre en exergue: Promenade languide (et amoureuse aussi) dans les rues tortueuses de Honfleur. Galeries et crèpes au sucre. Et une brassée de noms dans le giron. Petite escapade au pays du mouvement et de la couleur...
De Roman Garassuta.
C'étaient ses toiles qui avaient "institués" l'envie de remettre les pieds dans une galerie. Point de bavardages vains, une toile, ça se regarde, à bas les soliloques!
Du coup, quelques sculptures furent aussi prises dans les filets...
L'infante de Deville-Chabrolle. La taille de la photo ne rend pas justice à cette demoiselle de taille réelle. Ce qui m'a frappé dans toutes les oeuvres de la sculptrice, ce sont leurs yeux clos. Pudeur de la matière? Ou s'agit-il de faire taire le regard au profit du corps?
Jane Evangeline et L'esclave de Le Nantec.
Charmes du bronze et de la dimension...
Et pour clore ses découvertes, il fallait bien un retour à la lecture avec l'achèvement ce matin du Chef d'Oeuvre inconnu de Balzac.